En 1973, aux côtés de son ami Bernard Charbonneau, Ellul s'est engagé dans la vie associative pour s'opposer à la MIACA (Mission Interministérielle de la Côte Aquitaine), pilotée par le ministre Émile Biasini et dont l'objectif, selon Charbonneau, était de "protéger la nature en développant le tourisme qui la menace".
Le comité de défense, présidé par Charbonneau, critiquait notamment un important projet immobilier sur la côte landaise (plus précisément dans les communes de Hossegor, Capbreton et Seignosse). Ce projet prévoyait l'urbanisation massive d'une immense zone naturelle, la création d'un port de plaisance ainsi que l'aménagement de tout un réseau de voies d'accès. Non seulement, selon ses opposants, il mettait en péril l'équilibre écologique du site mais il n'aurait pas été rentable au plan économique. Ceux-ci ont donc finalement obtenu gain de cause en justice.
A l'époque, l'écologie commençait en effet à se frayer un chemin dans le paysage politico-médiatique. Les dommages environnementaux résultant à la fois de l'âpreté du secteur immobilier et de la logique du système technicien ("on peut le faire, donc on le fait") ont provoqué une certaine prise de conscience qui se concrétisera peu après, sous la présidence de Giscard d'Estaing, par la création d'un ministère de l'environnement. C'est dans ce contexte naissant qu'une émission de télévision au titre éloquent, "La France défigurée", connut un certain succès auprès du public français.
L'édition dont il est question, qui s'intitule "Hossegor Capbreton", apporte les arguments de Roger Cales, maire de Capbreton (favorable au projet de la MIACA), et ceux de Xavier Defos du Rau (l'avocat représentant le comité de défense).
A la fin, Ellul fait lui-même une apparition de quelques secondes. C'est ce passage que l'on peut découvrir ici.
A l'époque, l'écologie commençait en effet à se frayer un chemin dans le paysage politico-médiatique. Les dommages environnementaux résultant à la fois de l'âpreté du secteur immobilier et de la logique du système technicien ("on peut le faire, donc on le fait") ont provoqué une certaine prise de conscience qui se concrétisera peu après, sous la présidence de Giscard d'Estaing, par la création d'un ministère de l'environnement. C'est dans ce contexte naissant qu'une émission de télévision au titre éloquent, "La France défigurée", connut un certain succès auprès du public français.
L'édition dont il est question, qui s'intitule "Hossegor Capbreton", apporte les arguments de Roger Cales, maire de Capbreton (favorable au projet de la MIACA), et ceux de Xavier Defos du Rau (l'avocat représentant le comité de défense).
A la fin, Ellul fait lui-même une apparition de quelques secondes. C'est ce passage que l'on peut découvrir ici.
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- production : ORTF
- réalisation : Didier Adès
- date et support de diffusion : 10 mars 1974
- durée totale du document : 10' 58"
- durée de l'extrait présenté : 45"
- document en vente auprès de l'INA (Institut National de l'audiovisuel) par téléchargement :
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