par Frédéric Rognon (2008) *
L’analyse critique de la société technicienne, à travers l’examen de la technique, de la politique et de la propagande, trouve son accomplissement dans la trilogie que Jacques Ellul a consacrée au thème de la révolution : Autopsie de la révolution (1969)[1], De la révolution aux révoltes (1972)[2], et Changer de révolution (1982)[3]. Le vocable de « révolution », aujourd’hui presque oublié, était à l’époque de la publication de ces livres un leitmotiv d’une récurrence extrême, au point que Jacques Ellul y voyait l’un des poncifs les plus conformistes de son temps[4]. Lui-même avait cru en une révolution personnaliste au cours des années trente, puis, lors de la Libération en 1944, à la réalisation du slogan du mouvement « Combat » sous l’Occupation : « De la résistance à la révolution ». Il dut rapidement déchanter, en constatant le retour en force des partis traditionnels. En 1968, il était assez proche de l’Internationale Situationniste, et favorable à l’autonomie des Universités, mais il se désolidarisa du mouvement étudiant lorsque celui-ci se mit à réclamer le « Grand Soir » et à mimer les révolutions prolétariennes[5]. Ses études sur la pensée marxiste et ses recherches sur la société technicienne l’avaient en effet conduit à considérer l’approche traditionnelle de la révolution elle-même comme étant « un obstacle à une révolution authentique »[6]. Mais comme nous allons le constater, les positions de Jacques Ellul vont évoluer d’un ouvrage à l’autre de sa trilogie.
a) Le mythe
Dans Autopsie de la révolution[7], Jacques Ellul commence par distinguer nettement les deux concepts de « révolution » et de « révolte »[8]. Deux traits permanents caractérisent la révolte : le sentiment de l’intolérable, et l’accusation contre un ennemi. Il suffit d’un fait apparemment anodin pour qu’une limite soit franchie et que le quotidien devienne insupportable. La révolte s’apparente alors à un refus de l’histoire, c’est-à-dire au rejet d’un demain qui sera comme aujourd’hui : « Le révolté n’a pas de futur parce que ce futur ne peut être que l’aggravation du présent, et ce présent ils ne le veulent plus »[9]. La révolte est donc une volonté de « dévier le cours normal de l’histoire »[10]. De ce fait, la révolte est réactionnaire et illuministe, totalement désespérée et suicidaire. Elle est aussi marquée par une accusation, par la reconnaissance claire d’un bouc émissaire, mais elle n’est pas l’expression de la lutte des classes : elle manifeste plutôt une solidarité entre classes.
Pour sa part, la révolution n’est pas une révolte qui aurait réussi : « Ce sont des catégories différentes »[11]. Le point commun entre les deux phénomènes est leur opposition à l’histoire, l’« effort d’un recommencement absolu »[12]. Ce qui les distingue, ce sont deux éléments nouveaux, propres à la révolution : la théorie et l’institution. A la différence de la révolte, qui est viscérale et immédiate, la révolution s’appuie sur une pensée préalable, une doctrine qui cherche à s’appliquer au réel. Elle n’est donc pas désespérée, mais au contraire pleine d’espoir, et si la mort y est possible elle est accidentelle. Par ailleurs, la révolution veut s’institutionnaliser, ce qui fait émerger un nouveau type d’acteurs : les gérants, qui mettent en ordre la révolution. Si la révolte est mouvement, la révolution tend à la constitution, et pour cela a besoin d’un Etat fort.
Jacques Ellul examine ensuite différents cas de révoltes et de révolutions dans l’histoire[13], et il constate que c’est à partir de 1789 que se construit un modèle et que s’applique une doctrine. Hegel et surtout Marx font de la révolution une phase normale, explicable et relativement prévisible dans l’histoire : elle change donc de nature, cesse d’être une explosion spontanée de colère, et s’oriente vers un futur réalisable. Tout irrationnel se trouve exclu de la révolution, et de fait c’est l’homme lui-même qui en est évacué. Le poids des mécanismes objectifs de la révolution, insérée dans l’histoire systématique, s’accroît au détriment des facteurs proprement humains. Le rôle de l’Etat dans la société issue de la révolution, ainsi que la concordance entre la révolution et la guerre, illustrent cette déshumanisation de la révolution, tandis que la révolte était l’expression spontanée de l’homme. Ainsi « normalisée », la révolution se voit « trahie »[14].
Aujourd’hui (Jacques Ellul écrit en 1969), la révolution est « banalisée »[15]. Elle est le pain quotidien de la société d’abondance et de consommation : parfaitement apprivoisée, elle est devenue le centre d’intérêt des conversations mondaines. On a fini par confondre la révolution avec le schéma global de notre société : « Nous assistons à un usage outrageux du terme révolution, tout et n’importe quoi est aujourd’hui ainsi qualifié »[16]. Cette enflure des mots s’explique aisément par un mécanisme de compensation, le terme dispensant de la chose : dans la société technicienne, nous vivons la grisaille, l’ennui, l’absence de signification, la répétition, et les qualificatifs sont d’autant plus grands que la réalité est plus médiocre. Et le concept de révolution se vide complètement du fait de cette utilisation même.
Jacques Ellul termine ce premier volet de sa trilogie en se demandant s’il existe tout de même, encore aujourd’hui, une possibilité de véritable révolution : ce qu’il appelle la « révolution nécessaire »[17]. La seule révolution nécessaire, à ses yeux, est justement celle qui s’oppose à la nécessité, qui permet donc à l’homme d’accéder à la liberté. Elle doit par conséquent s’attaquer à l’Etat, notamment à l’Etat révolutionnaire, et elle doit se dresser contre la société technicienne. Jacques Ellul ne le cache pas, la conséquence de cette unique révolution libératrice, c’est évidemment la baisse de la productivité et la régression du bien-être individuel : « Si l’on n’est pas prêt à payer ce prix, (…) on n’est pas prêt pour une révolution, pour la seule révolution nécessaire aujourd’hui »[18].
b) Les révoltes
Jacques Ellul poursuit son analyse de la révolution dans le second volet de la trilogie, intitulé : De la révolution aux révoltes[19]. Il reprend tout d’abord la question du type de révolution possible dans notre société marquée par la technique et par la puissance de l’Etat. Il relève à nouveau que l’on ne parle que de révolution, mais qu’il n’y a plus aucune force révolutionnaire dans notre contexte actuel[20]. Le prolétariat est totalement intégré à la société de consommation, et a perdu toute volonté révolutionnaire. Les jeunes, fortement modelés par les médias, ont surtout un désir d’intégration, et perdront toute spontanéité dès qu’ils participeront à la gestion de la société. Quant aux intellectuels, ils sont de plus en plus spécialisés, conformément aux exigences de la société technicienne, et sont donc incapables de toute réflexion globale. Par conséquent, aucune force organisée ni potentielle ne peut engager le processus révolutionnaire.
A la recherche d’une source d’inspiration, Jacques Ellul s’intéresse ensuite aux autres régions du monde : le Tiers Monde[21], la Chine[22], et les Etats-Unis[23]. Or, que ce soit en Afrique, en Amérique latine, en Chine, ou dans la contre-culture américaine, aucune leçon ne peut être tirée pour notre « révolution nécessaire », à mener en Europe par rapport à nos propres structures. Soit le contexte est trop différent, soit le modèle de la société technicienne exerce encore une fascination sur les acteurs révolutionnaires, soit le système technicien récupère toute velléité de contestation sans se laisser en rien modifier par elle : « La société technicienne utilisera parfaitement les rêves hippies pour un nouveau Disney Land »[24].
Après ce parcours autour de la planète, notre auteur revient donc vers la réalité de notre société technicienne en Europe, pour déclarer que la révolution y est impossible[25]. Elle est en effet dépourvue de fins et de moyens. Tout d’abord, les finalités révolutionnaires ont sombré dans l’aveuglement technicien. Les révolutionnaires se réfèrent à de vieux modèles périmés, et se fourvoient dans l’Utopie, véritable « force démobilisatrice à l’égard de la révolution nécessaire »[26]. Quant aux moyens d’action, leur absence est simplement voilée par l’inflation des discours sur les stratégies. Il s’agit uniquement de moyens d’ordre politique, orientés vers la conquête du pouvoir, sans tenir aucun compte de l’extraordinaire mutation de l’Etat moderne. On évoque toujours des moyens violents, alors que la violence révolutionnaire est impuissante face à l’Etat : elle ne fait que provoquer un resserrement du corps social autour de ce dernier, qui se sent dès lors habilité à utiliser ses moyens considérables pour briser le mouvement révolutionnaire. Si donc la révolution n’a ni fins ni moyens, elle se heurte également à des obstacles qui tiennent à la structure nouvelle de notre société, ainsi qu’à l’absence de signification évidente de la révolution aux yeux de l’homme moderne. La puissance d’intervention de l’Etat est très grande, les structures de la société technicienne sont trop complexes, les éléments sociaux trop imbriqués les uns dans les autres, la capacité d’intégration et d’assimilation de la société trop élevée, pour qu’une rupture brusque soit désormais possible. Par ailleurs, la révolution ne signifie plus rien, et l’enflure des mots est le signe de l’inexistence du fait. On ne peut trouver une véritable conscience révolutionnaire dans une société technicienne dont « tout l’effort est d’engluer la conscience »[27].
La révolution n’est donc plus possible dans la société technicienne : « Maintenant l’ère des révolutions est close »[28]. Même l’espoir d’une « révolution nécessaire » semble se dissiper aux yeux de Jacques Ellul : « Le moment de la révolution nécessaire est passé. Il fallait l’engager lorsque la société technicienne n’était pas arrivée à son développement. Il y a trente ans encore cela était possible. On a perdu le temps avec la révolution marxiste déjà dépassée. Il eût été possible de changer l’aiguillage. Cela n’a pas été fait. Maintenant cette société ne peut plus être véritablement mise en cause. Seulement ses apparences »[29]. Néanmoins, si l’on ne peut plus envisager de révolution, « la révolte est encore possible »[30]. Dans la société technicienne, l’homme est encore apte à la révolte, au refus viscéral et spontané de ce qu’on lui impose, même s’il n’y a aucun ennemi aisément identifiable. Les modèles passés n’ont plus la moindre utilité, le seul lieu révolutionnaire sera la conscience individuelle : « La nouveauté totale de la société technicienne rend le cheminement de la révolution totalement nouveau. Repartir de rien, c’est-à-dire de l’individu. Hors de ce point de départ, tout est vain »[31]. Jacques Ellul garde donc, en conclusion de ce second essai, une lueur d’espoir : « Il faut bien se convaincre que rien ne sera gagné par quelque automaticité de lois de l’histoire ou de l’évolution, que nous ne sommes pas déjà engagés sur une voie révolutionnaire à suivre jusqu’au bout. Il faut l’ouvrir. Et je suis donc convaincu que si difficile que ce soit, ce n’est pas absolument impossible tant qu’un homme libre existe encore »[32].
c) La révolution aujourd’hui
Dix ans après De la révolution aux révoltes, le troisième volet de la trilogie s’intitule : Changer de révolution[33], avec pour sous-titre : L’inéluctable prolétariat. Jacques Ellul commence par rappeler, et par approuver, la théorie de Marx sur les contradictions internes au capitalisme[34] : le capital se concentre entre les mains d’un nombre de plus en plus réduit d’individus, tandis que s’accroît indéfiniment le prolétariat, composé des déracinés et des exploités, aliénés et dépossédés d’eux-mêmes, réduits à n’être plus qu’un « appendice de la machine »[35]. Or, plus le capitalisme accumule de capitaux, plus il produit de marchandises, et plus diminue le nombre de ceux qui peuvent les acheter, ce qui multiplie et exacerbe les crises de surproduction et de sous-consommation. Le point de rupture sera atteint lorsque le prolétariat, devenu une force considérable, se soulèvera. Jacques Ellul acquiesce : « Je crois fermement que cette analyse de Marx est exacte »[36].
Cependant, par rapport à la pensée marxiste, se sont produits deux événements imprévus[37] : la révolution de 1917 a eu lieu dans un pays au prolétariat presque inexistant, et dans les nations occidentales développées, la société technicienne a pris le relais de la société industrielle. De ce fait, d’une part, c’est le régime communiste qui, en URSS, a produit le prolétariat, et n’a nullement aboli la condition prolétarienne ; et d’autre part, dans les pays capitalistes, c’est la technique qui est devenue la véritable force créatrice de valeur, à la place du travail humain : « Toute la théorie de Marx est renversée par le simple processus technicien »[38].
Jacques Ellul parcourt ensuite l’URSS, la Chine et le Tiers Monde, pour montrer la croissance considérable du prolétariat dans le monde entier. En Union Soviétique[39], il existe un prolétariat libre, avec les mêmes caractères qu’en régime capitaliste, et un prolétariat du goulag, dont le travail forcé est l’expression d’un besoin économique : cela permet d’avoir une main-d’œuvre ne coûtant pratiquement rien, réduite au strict minimum vital et totalement disponible, c’est-à-dire un véritable prolétariat. Le système des camps constitue aussi un moyen de pression, à l’instar du chômage en régime capitaliste, pour inciter les ouvriers libres à produire à n’importe quelle condition. Le prolétariat n’est donc pas le produit direct du capitalisme, mais de l’industrialisation. Par conséquent, partout dans le monde où l’on s’oriente vers l’industrialisation, vers la modernisation accélérée de l’économie et l’urbanisation, il y a, et il y aura davantage encore, création d’un prolétariat, quel que soit le régime politique.
La Chine[40] a voulu éviter les drames de la concentration industrielle. Mais dès la mort de Mao, le pays s’est engouffré dans la voie de la croissance économique par tous les moyens, et par conséquent dans celle de l’industrialisation. La condition prolétarienne s’était déjà considérablement développée sous Mao avec les camps de concentration, caractéristique du monde communiste qui remplit la même fonction que le prolétariat capitaliste ; elle est maintenant généralisée : « La révolution chinoise a donc été vaincue par l’impératif technicien »[41].
Les pays du Tiers Monde[42] sont devenus des « nations prolétaires » par rapport à un monde « capitalo-socialiste » industrialisé. Et quand un Etat du Tiers Monde sort de ce statut de « nation prolétaire », c’est pour produire lui-même un prolétariat interne, tandis qu’une petite catégorie de population est seule à profiter de l’enrichissement global. Les élites sont obsédées par le progrès industriel, de sorte que c’est généralement le passage au « socialisme » qui, s’accompagnant de la nécessité de l’industrialisation, entraîne la formation d’un énorme prolétariat.
Au terme de ce parcours, Jacques Ellul se pose la double question[43] : peut-on supprimer le prolétariat dans les pays développés, et accélérer dans le Tiers Monde le passage par la phase d’industrialisation, qui s’accompagne nécessairement d’un phénomène de prolétarisation, vers l’étape postindustrielle ? Dans notre société technicienne, il reste des poches de condition prolétaire, et surtout surgit un nouveau prolétariat, lié à la technique, à la consommation et à la conformisation : il présente la même aliénation et les mêmes caractéristiques que le prolétariat industriel, sauf la misère. Le prolétaire de la société technicienne est un homme déraciné, dépossédé de lui-même, hypnotisé par la technique, et globalement satisfait de son sort.
Et pourtant, contre toute attente, Jacques Ellul affirme, au terme de son essai, que du fait d’une extraordinaire conjonction de facteurs historiques et techniques, une issue se présente à nous aujourd’hui, susceptible de résoudre les problèmes de la société technicienne et ceux du Tiers Monde[44]. Les progrès de la micro-informatique et les mouvements du socialisme non étatique pourraient se féconder pour saisir cette chance historique. Il s’agirait de réaliser « la seule révolution qui consiste à s’emparer non pas du pouvoir mais des potentialités positives des techniques modernes et à les orienter dans le sens unique de la libération de l’homme »[45]. Jacques Ellul résume ce programme révolutionnaire en cinq points[46] : la reconversion totale de la puissance productrice de l’Occident par une aide totalement désintéressée au Tiers Monde, en vue de la satisfaction de ses besoins réels ; le choix délibéré et courageux de la non-puissance, ce qui signifie le renoncement aux moyens militaires et à l’Etat centralisé ; l’éclatement et la diversification dans tous les domaines ; la réduction drastique du temps de travail ; et l’abolition du salariat, remplacé par la répartition entre tous, travailleurs et non-travailleurs, du produit annuel de la richesse.
La micro-informatique permettrait cette mutation, car elle rend possible l’éclatement et la coordination des unités de décision. Mais il faut saisir cette occasion historique avant que la micro-informatique ne soit « prise », « au sens d’une banquise ou d’une mayonnaise », par le système technicien, car alors, « il sera rigoureusement trop tard »[47].
En conclusion, Jacques Ellul anticipe les réactions de ses lecteurs : ces considérations finales ne sont-elles pas en contradiction avec le reste de son œuvre ? Après avoir affirmé l’autonomie de la technique, l’impuissance de la politique, l’impossibilité de la révolution, comment peut-il déclarer que l’homme est aujourd’hui capable, grâce à la micro-informatique, de maîtriser et d’orienter la société technicienne ?[48] La réponse de l’auteur mérite d’être intégralement citée : « Je quitte maintenant le domaine du constat et de l’exigence pour entrer dans celui de la conviction personnelle, du témoignage et de la proposition. Je crois. (Et c’est maintenant affaire de foi explicite) je crois qu’en définitive seule la Révélation de Dieu en Jésus-Christ pourrait donner à la fois le levier et le point d’appui »[49]. La désacralisation de tout ce que l’homme se donne à lui-même comme idoles, et l’esprit total de Non-Puissance, qui est le choix de ne pas user des moyens de puissance que l’on pourrait avoir, ne peuvent se nourrir que d’une conversion spirituelle radicale. C’est pourquoi Jacques Ellul précise le prix de la véritable révolution, et reconnaît l’extrême faiblesse de ses chances de réussite.
L’opportunité historique ne sera pas saisie, puisque, comme nous l’avons déjà vu, six ans plus tard, dans Le bluff technologique, Jacques Ellul écrira : « Actuellement, j’estime que la partie est perdue. Et que le système technicien exalté par la puissance informatique a échappé définitivement à la volonté directionnelle de l’homme »[50]. La voix du prophète n’a pas été entendue, et désormais, comme il l’annonçait lui-même, il est « rigoureusement trop tard »[51].
C’est donc ici, dans la conclusion de Changer de révolution, que l’articulation entre l’analyse sociologique et la confession de foi de Jacques Ellul, atteint son nœud dialectique et sa ligne de faîte. Il serait par conséquent opportun d’explorer à présent le versant théologique de son œuvre. Mais nous ne franchirons pas la crête avant d’avoir encore brièvement exposé son analyse de l’art et de la parole dans le monde technicien. Celle-ci ouvre en effet, elle aussi, sur le flanc sociologique, une fenêtre vers les horizons de la foi et du sens.
[1]. Cf. JE, 1969.
[2]. Cf. JE, 1972a.
[3]. Cf. JE, 1982.
[4]. Cf. JE, 1980b, p. 243.
[5]. Cf. Patrick Troude-Chastenet, « Biographie de Jacques Ellul (1912-1994) », in Patrick Troude-Chastenet dir., Jacques Ellul, penseur sans frontières, op. cit., p. 356.
[6]. Liberté Crozon Cazin Caboupe, « L’idée de révolution dans l’œuvre de Jacques Ellul », in ibid., p. 149-170, p. 152.
[7]. Cf. JE, 1969.
[8]. Cf. ibid., p. 13-78.
[9]. Ibid., p. 19.
[10]. Ibid.
[11]. Ibid., p. 21.
[12]. Ibid., p. 55.
[13]. Cf. ibid., p. 79-201.
[14]. Ibid., p. 137.
[15]. Cf. ibid., p. 203-271.
[16]. Ibid., p. 208.
[17]. Cf. ibid., p. 273-352.
[18]. Ibid., p. 329.
[19]. Cf. JE, 1972a.
[20]. Cf. ibid., p. 11-63.
[21]. Cf. ibid., p. 65-144.
[22]. Cf. ibid., p. 145-198.
[23]. Cf. ibid., p. 209-240.
[24]. Ibid., p. 229.
[25]. Cf. ibid., p. 241-371.
[26]. Ibid., p. 271.
[27]. Ibid., p. 338.
[28]. Ibid., p. 373.
[29]. Ibid., p. 373-374.
[30]. Ibid., p. 375.
[31]. Ibid., p. 377.
[32]. Ibid., p. 378-379.
[33]. Cf. JE, 1982.
[34]. Cf. ibid., p. 7-34.
[35]. Ibid., p. 15.
[36]. Ibid., p. 20.
[37]. Cf. ibid., p. 35-47.
[38]. Ibid., p. 42.
[39]. Cf. ibid., p. 48-96.
[40]. Cf. ibid., p. 97-147.
[41]. Ibid., p. 140.
[42]. Cf. ibid., p. 148-196.
[43]. Cf. ibid., p. 197-220.
[44]. Cf. ibid., p. 221-291.
[45]. Ibid., p. 256.
[46]. Cf. ibid., p. 247-256.
[47]. Ibid., p. 267-268.
[48]. Cf. ibid., p. 287.
[49]. Ibid., p. 289.
[50]. JE, 1988a, p. 203. Cf. JE, 1994, p. 179-180.
[51]. JE, 1982, p. 268.
Ouvrages et articles majeurs de Jacques Ellul
Le personnalisme, révolution immédiate, 1934 ou 1935, Journal du groupe de Bordeaux des amis d’Esprit ; réédition : 2004
Réalisme et révolution, 1950, Réforme
La révolution et ses contrefaçons, 1967, Réforme, 28 octobre
La jeunesse force révolutionnaire, 1969, La Table Ronde
Réflexions sur la révolution, la plèbe et le tribunat de la plèbe, 1972, Quaderni Camerti di Studi Romansitici
Le tribunat de la plèbe comme institution révolutionnaire, 1972, Index
Quelques livres de la théologie de la révolution, 1982, Foi et Vie
Autopsie de la Révolution, 1969
De la Révolution aux révoltes, 1972
Changer de Révolution. L'inéluctable prolétariat, 1982
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