1970
L’information aliénante, Économie et humanisme, mars-avril, n° 192, pp. 43-52
Drogue et société, f
A propos de Tous en scène, f
Sur une théologie de l’information, f
Le centenaire de Lénine: révolutionnaire, mais… , f
Israël devant l’appel de Beyrouth, Réforme, 30 mai
réédition in Israël, Chance de civilisation (pp. 108-112), Première partie, 2008
Du 7 au 10 mai à Beyrouth la Conférence mondiale des Chrétiens pour la Palestine a réuni 400 chrétiens venus de 37 pays. Dans un « appel aux Chrétiens du monde entier », ils affichent leur soutien au « peuple palestinien ». Ils écrivent notamment : « Affirmant que l’Évangile nous révèle un messie dont le royaume n’est pas de ce monde tout en se manifestant dans ce monde, nous refusons la manipulation des textes bibliques à des fins de puissance. Étant contraire à l’esprit du christianisme, l’interprétation sioniste de ces textes nous paraît inacceptable pour les Chrétiens, comme elle est inacceptable pour les Juifs fidèles à l’interprétation spirituelle de l’Ancien Testament. Elle conduit en fait à légitimer par l’Écriture Sainte les graves injustices qu’ont subies le peuple palestinien et les autres peuples arabes, devant lesquels la conscience humaine ne peut que s’insurger. Ainsi l’état sioniste, comme tout système politico-religieux s’appuyant ou non sur une foi vivante, s’oppose à la dignité et à la liberté de l’homme » (texte complet de l’appel : http://lesogres.org/article.php3?id_article=1263 ).
Les 24 et 25 mai, le journal Le Monde a publié les réactions de quelques ses lecteurs, qui vont dans le même sens. Alors qu’il ne s’était plus impliqué sur la question d’Israël depuis 1967, Ellul prend ici position dans la mesure où les arguments énoncés dans l’Appel de Beyrouth lui paraissent irrecevables en tant que Chrétien lui-même.
Les Chrétiens et la conférence de Beyrouth, le Monde, 31 mai / 1er juin
réédition in Israël, Chance de civilisation (pp 113-115), Première partie, 2008
Le courrier d’Ellul (qui condense l’article paru dans Réforme) se termine en ces termes : « J’admets que n’importe qui, y compris les chrétiens, déclare : Nous aimons passionnément les Palestiniens, nous détestons les Juifs d’Israël, nous croyons qu’ils sont d’affreux colonialistes, capitalistes, impérialistes, bellicistes alors que les peuples arabes ont rempli tous leurs devoirs envers leurs frères palestiniens, et qu’ils sont doux, bons persécutés, pacifiques. Cela se situe au niveau des croyances et des affinités passionnelles : je n’ai rien à y redire. Mais je ne puis accepter que l’on vienne recouvrir cela d’un manteau chrétien d’affirmations selon lesquelles il s’agirait du combat pour la justice, la dignité, et d’une construction théologique. Ici pour moi commence le scandale ».
Cet article et celui paru dans Réforme constituent l’amorce d’une longue analyse dans laquelle Ellul va considérer l’antisionisme comme une forme déguisée d’antisémitisme.
Le peuple de la parole, Foi et Vie n°4, juillet-août (à vérifier)
Kierkegaard ou l’anti-théologie, Foi et Vie n°2, mars-avril (à vérifier)
Le possible et l’illusoire,
Appel à la mauvaise volonté,
Proche-Orient : existe t-il une « nation » palestinienne ?, Réforme, 5 septembre
réédition in Israël, Chance de civilisation (pp. 116-119), Première partie, 2008
« Pour la plupart des intellectuels de gauche, cela ne fait pas de doute : il y a une nation palestinienne. (…) Or nous sommes ici en présence d’une question très grave. (…) L’affirmation de la nation palestinienne est une pure et simple affaire de propagande. Car il n’y a strictement qu’un seul élément par lequel on définit généralement une nation chez les Palestiniens, à savoir l’unité de langue. A part cela, il n’y a ni unité d’origine, ni histoire, ni création d’une œuvre de culture ou de civilisation commune ni organisation juridique et étatique ».
Nous autres, primitifs, f
Les religions séculières, Foi et Vie, n°5-6, novembre-décembre, pp. 62-78
L’introuvable droit de l’information, Les Cahiers du Luxembourg ; No 24 : L'information ; Eglise réformée du Luxembourg, pp. 12-14
Le phénomène hippy,
1971
■ L'IMPOSSIBLE PRIÈRE
Paris, Centurion;
■ JEUNESSE DÉLINQUANTE: UNE EXPÉRIENCE EN PROVINCE
avec Yves CHARRIER
Paris, Mercure de France
Conscientisation et témoignage intérieur du Saint-Esprit, Cahiers de Villemétrie,
Les Chrétiens dans l’aventure technicienne, f
A propos du rapport de M. Jacques Maury au synode national de l’Eglise reformée de France,
Si je t’oublie,
Menaces sur la laïcité, f
Le néo-romantisme moderne OU Le néo-romantisme, Contrepoint,
La spécificité du Christianisme, Mélanges en l’honneur de Jean Bosc,
Théologie dogmatique et spécificité du christianisme, Foi et Vie n° 2-3-4, pp. 139-154
Monarchie
L’irréductibilité du droit à une théologie de l’histoire, actes d’un colloque ? Paris, Aubier-Montaigne, pp. 50-7
1972
■ DE LA RÉVOLUTION AUX RÉVOLTES
Paris, Calmann-Lévy
Extrait plus long (pp. 346-359) :
http://www.initiationphilo.fr/articles.php?lng=fr&pg=286
■ CONTRE LES VIOLENTS
Paris, Centurion (collection Révisions)
réédition in Le défi et le nouveau, œuvres théologiques, 1948-1991, La Table ronde, 2007
■ L'ESPÉRANCE OUBLIÉE
Paris, Gallimard
réédition : La Table Ronde, 2004
Il n'y a pas d'espoir raisonnable de transformer le monde. C’est pourquoi "ramener l'homme à la réalité, c'est parfois l'engager au désespoir" (référence à Kierkegaard): "j'essaie de fermer les fausses issues du faux espoir de l'homme; ce que l'on prend pour du pessimisme. Vivre avec cet espoir, c'est laisser les situations empirer jusqu'à ce qu'elles deviennent effectivement sans issues". C’est entretenir les illusions. À l'espoir "refus du réel, refuge pour ne pas voir", Ellul oppose l'espérance, qui “n'a de sens, de lieu, de raison d'être que là où rien n'est effectivement plus possible". Tel Paul reprenant les termes d’Abraham (Rom. 4, 18), Ellul "espère contre toute espérance". Pessimisme et espérance sont donc liés car l'ouverture à l'espérance passe par la critique de toutes les illusions: "L'espérance n'a de sens que par rapport à un pessimisme du réel: si nous sommes optimistes, inutile de faire appel à l'espérance".
L'effondrement des utopies et des totalitarismes, le bilan terrifiant des messianismes terrestres, le règne inhumain de la technique et du marché marquent-ils la fin de toute espérance ? Non, répond Ellul dans ce livre prophétique qu'il considérait comme le plus crucial de ses écrits. Au contraire, sans l'espérance, l'évidence du Mal radical pousserait l'humanité au suicide, le quotidien deviendrait une machinerie intolérable, et notre condition tragique tournerait à une condamnation sans retour. Car seule l'espérance permet à l'homme de s'affranchir du mensonge, de s'arracher à ses déterminismes désespérants, de soulever l'histoire. Or, l'erreur fondamentale du XXe siècle aura été de vouloir la séculariser, d'en éradiquer la verticalité, d'ignorer que l'espérance ne trouve source et sens qu'en la transcendance. Généalogie critique du siècle écoulé, de ses rêves et de ses cauchemars, ce livre est d'abord un grand traité, vivant, de morale active, appelant au "courage du réel".
Plaidoyer contre la défense de l’environnement in France Catholique, janvier (12 pages)
Premiers paragraphes : « Lorsqu’il y a trente ans quelques rares originaux dénonçaient la destruction du cadre naturel, l’emploi de produits chimiques apparemment bénins mais réellement nocifs, la perturbation des “cycles naturels” ; lorsqu’il y a vingt ans, avec plus de précision, on essayait d’alerter l’opinion sur les “nuisances” (le mot n’était pas encore à la mode) en prenant des cas précis tels ceux de Lacq, du DDT, des pesticides ; les réactions provoquées étaient de commisération : pessimiste, anti-technicien, rétrograde, médiéval, romantique, tels étaient les épithètes habituels qui répondaient à ces ‘’vues simplistes de Cassandres de Café du Commerce’’ (...) Or, hélas !, tous les faits depuis vingt ans nous ont donné raison. Et ce sont parfois les mêmes qui nous attaquaient si vivement qui aujourd’hui entrent avec ferveur dans la « défense de l’environnement ». Si maintenant je dis non à cette défense, ce n’est pas parce que j’ai changé d’avis, mais parce que je refuse le mensonge d’une pareille entreprise. Car il n’y a strictement aucune mesure proposée qui soit apte à défendre l’environnement : il y a seulement des illusions et des faux-semblants qui permettent de se donner bonne conscience et sécurité. »
Ensemble de l’article :
http://netmc.9online.fr/pdf/documents/ellul_environnement.pdf
Le problème de l'éthique sociale d'un point de vue réformé in Une morale chrétienne pour la société ?, Paris, Desclée de Brouwer, pp. 45-56. « Recherches et débats » # 76.
Témoignage et société technicienne, in Enrico Castelli, dir. Le témoignage (actes du colloque organisé par le Centre international d'études humanistes et par l'Institut d'études philosophiques de Rome en janvier 1972). Paris, Aubier, Éditions Montaigne, 1972, pp. 441-455.
Les contradictions, f
Les bonnes résolutions et leurs limites, f
Les mensonges, f
Enseignement de la théologie : la recherche d’un nouveau statut, f
L’interférence du politique dans le christianisme protestant d’aujourd’hui,
Notes préliminaires sur « Église et pouvoir », Foi et Vie n° 2-3, pp. 2-24
La politique dans l’Église aujourd’hui, Contrepoint,
Aliénation par la technique : les dieux masqués Réforme, 2 décembre
réédition in « Jacques Ellul, actualité d’un briseur d’idoles », Réforme hors série, décembre 2004
Le sexe ou la mort, f
Les structures de la liberté, Istituto Academico di Roma
Réflexions sur la révolution, la plèbe et le tribunat de la plèbe, Quaderni Camerti di Studi Romansitici
Le tribunat de la plèbe comme institution révolutionnaire, Index
1973
Bernard Charbonneau entraîne son ami Jacques Ellul dans la fondation du Comité de défense de la côté Aquitaine, afin de résister aux projets de la M.I.A.C.A. mettant en avant les risques que ferait encourir un tel canal pour les écosystèmes naturels. Grâce à leur intervention, la mission décidera, en 1976, à demander une étude scientifique sur les dégâts écologiques. Les réalisations de la M.I.A.C.A. seront finalement plus réduites que ne le prévoyaient les plans des développeurs.
■ LES NOUVEAUX POSSÉDÉS
Paris, Fayard
réédition : Les Milles et une Nuits, Fayard, 2003
Il est de bon ton de proclamer que la religion relève du passé et que l’homme est devenu adulte grâce à son usage de la raison. A contre-courant de cette idée répandue, Ellul signale un vigoureux regain du religieux dans les comportements, qu’ils soient individuels ou collectifs. D’où vient le malentendu ? De l’amalgame entre christianisme et religion, amalgame lui-même nourri par l’Église pendant plusieurs siècles, au fur et à mesure qu’elle s’institutionnalisait. S’il est certes pertinent de parler de déclin du christianisme, il est en revanche imprudent de conclure à une déperdition du sacré, du mythe et de la religion. Le sentiment religieux n’a nullement disparu, il s’est simplement déplacé du terrain de la transcendance à celui de l’immanence. La politique, par exemple, n’est rien d’autre qu’une religion séculière. Et si ce déplacement n’est pas perçu comme tel, c’est que l’on occulte volontiers le fait qu’en affinant toujours plus ses techniques, l’homme « moderne » se pose en démiurge et réalise le mythe de Prométhée, ayant oublié Dieu pour se considérer comme un être autonome. Afin de se donner bonne conscience, il justifie son usurpation en érigeant sa propre croyance en état de fait indiscutable, s’interdisant donc toute autocritique en profondeur mais en élaborant précisément de nouvelles religions qui l’exemptent d’exercer sa conscience morale.
Via ses réalisations techniques, « l’homme moderne » crée un environnement qu’il substitue à la nature mais qu’il ne maîtrise pas plus qu’il ne maîtrisait la nature et qui, au contraire, l’aliène ! « Ce n’est pas la Technique qui asservit mais le sacré transféré à la Technique » (édition 2003, p. 316). Constatant ses échecs mais refusant d’en reconnaître la responsabilité, l’homme élabore donc de nouvelles religions afin d’y remédier. La première d’entre elles, la politique, n’apparaîtra une illusion, un faux remède, que lorsque le mal initial, l’orgueil, aura été diagnostiqué. Sinon, cette nouvelle religion ne cessera de l’obséder et, en définitive, de le posséder. CAUDA POUR LES CHRÉTIENS Pour autant, briser ce cercle vicieux « aliénation par la Technique – illusion par la politique » ne peut s’opérer par décret car « tout se joue en dehors des limites du volontaire et du conscient » (ibid, p. 318). « S’il n’y a pas un transcendant (auquel se référer), aucune critique sérieuse de la religion ne peut se faire » (p. 322). La démythisation du monde moderne ne peut s’opérer de façon intellectuelle mais seulement depuis la vérité de l’Évangile : elle est la prérogative de la Parole de l’Évangile (pp 339-340). Et elle doit s’exercer non pas sur les mythes anciens (pour la raison qu’ils ne sont plus dangereux) mais sur les tentatives mêmes qui prétendent nous en délivrer et qui, elles, sont de véritables mythes qui s’ignorent, quand bien même elles se prétendent critiques (p. 343). L’alternative est simple : soit l’on croit (croyance) à l’efficacité de ce prétendu esprit critique, soit l’on croit (foi) à la puissance libératrice et fédératrice de l’Esprit Saint. « Le combat de la foi n’est pas un combat contre l’homme (…) mais un combat pour sa liberté » (p. 348).
Les antinomies de la foi chrétienne et du progrès, Lumière & Vie, tome 22, janvier-mars, pp. 69-80
Le mythe de l’environnement, Cahiers de l’ISEA (Institut de science économique appliquée, septembre, série F, n° 25, tome VII, n° 9, « Économies et sociétés : premiers jalons pour un théorie de l’environnement », p. 1540-1554. (16 pages)
Responsabilité d’église,
Un monde clos, f
Une jeunesse triste, f
La perversion des valeurs, f
Pourquoi voter ? f
Le sexe et la liberté, f
Jacques Ellul répond à André Dumas, f
L’espérance déformée, f
Violence et non violence, Réforme, 18 août
réédition in « Jacques Ellul, actualité d’un briseur d’idoles », Réforme hors série, décembre 2004
Démythisation de l’idéologie,
Du Chili au Proche-Orient : les tournants de l’histoire, Réforme, 3 novembre
réédition in Israël, Chance de civilisation (pp. 120-125), Première partie, 2008
Le 11 septembre, le président du Chili, le socialiste Salvador Allende, se fait renverser par une junte militaire. Le 6 octobre, jour de la fête juive du Yom Kippour (le Grand Pardon), les armées égyptiennes et syriennes attaquent par surprise l’état d’Israël. Ellul commente non pas ces deux événements politiques mais la réaction qu’ils suscitent au plan international. Il établit entre eux une comparaison. « L’engrenage de la fatalité ne peut fonctionner que lorsque l’homme est stérilisé. (…) Maintenant, nous savons que si nous pouvons agiter une opinion nationale sur les drames et les atrocités d’une guerre (Algérie, Vietnam…), en réalité l’opinion internationale est cassée, réduite à l’impuissance, nulle, quand est frappé de mort un pays qui tentait une issue nouvelle et où beaucoup de fatalités apparentes étaient remises en question. Ce qui est finalement tragique (…), ce n’est pas seulement la destruction d’un essai de socialisme démocratique (…), c’est l’apathie générale, le renoncement à intervenir, l’acceptation de la fatalité, la honte des déclarations satisfaites du président de notre République qui n’a pas compris que ce qu’il annonçait avec son benoît sourire, c’est le lever de rideau du destin du monde ».
Réflexion sur la politisation de l’Église, Conscience et liberté (Association internationale pour la défense de la liberté religieuse) ; n° 6, p. 51-56
Sécheresse et pauvreté spirituelles : le mal de l’Occident, Réforme
Fêtes païennes, fêtes chrétiennes, Évangile et liberté,
L’espérance en action, f
Éthique du Nouveau Testament, f
La vie de Saint Augustin, f
Droit et histoire, Le droit, les sciences humaines…,
Du texte au sermon : les talents, Matthieu 25 : 13-30, Études théologiques et religieuses,
Il s’est fait pauvre (?), Réforme, 1er décembre
réédition in « Jacques Ellul, actualité d’un briseur d’idoles », Réforme hors série, décembre 2004
Réflexions sur la spécificité du droit, Quaderni Fiorentini per la Storia del Pensiero Giuridico Moderno
Le rôle médiateur de l’idéologie, Archivio di Filosofia: Organo dell Onstituto di Studi Filosofici
actes d’un colloque « Démythisation et idéologie » Paris, Aubier-Montaigne, pp. 335-354
■ ÉTHIQUE DE LA LIBERTÉ - TOME I
Genève, Labor et Fides
Extrait 1 : « L’analyse des motivations nous apprend de mieux en mieux que nos actes volontaires (donc où nous prétendons inscrire notre liberté) sont effectués pour des raisons qui sont bien en nous, qui viennent du plus profond de nous, mais qui nous échappent complètement. Ce qui fait que nos raisons conscientes paraissent être la couverture mensongère que nous donnons à un acte qui nous est dicté par des impulsions que nous ne maîtrisons ni ne contrôlons, mais que nous ne pouvons pas connaître, ou que nous ne voulons pas reconnaître. En poussant au paradoxe, nous pourrions dire que ce qui paraît ici le plus libre est en réalité le plus déterminé. C’est ainsi que, parmi cent autres, Friedmann souligne que les faits démontrent que dans le monde ouvrier, l’attrait de la consommation l’emporte sur la répugnance aux fatigues et aux contraintes du travail. Il parle même du pourrissement du temps libéré. Les enquêtes montrent en même temps de façon très régulière que l’ouvrier préfère gagner plus, même quand il a un salaire déjà important, plutôt que d’avoir du temps libre. Sitôt que l’homme a un temps libre, il l’emploie à travailler pour gagner (plus d’argent) : la grande loi de la société actuelle est que la consommation compte plus que la liberté. » (p. 34)
Extrait 2 : « Nous prenons prétexte de la grâce pour négliger la Loi et vivre en dessous de ses commandements. Libéré de la Loi, cela veut dire pour mon esprit vicieux que je n'ai pas besoin de donner la dîme, et qu'il suffît de donner dix sous. Libéré de la Loi, cela veut dire pour ma cupidité que je n'ai pas à laisser la jachère libre dans mon champ pour le pauvre. Je puis tout racler. Libéré de la Loi, cela veut dire pour ma dureté que je n'ai pas à être exact et juste dans le salaire de mes ouvriers, mais que je puis les pressurer à mort (...). C’est la liberté animale qui est ainsi dégagée, c’est l’autonomie du pêché (…). Cette interprétation qui est la plus courante, qui est constante chez nous chrétiens, est (en effet) seulement la marque de notre aveulissement, de notre hypocrisie, de notre mensonge, de notre sottise, de notre vanité. (…) Nous avons atteint ici le sommet de l’imposture (…). Les puritains et les littéralistes avaient dix mille fois plus de sérieux que nous qui faisons de la liberté une comédie, de la grâce un prétexte, de la foi un sentiment, de notre vie le plus plat des conformismes sociaux. Nous sommes des fornicateurs de l'amour de Dieu en prétextant de notre liberté pour violer cent fois par jour les commandements. » (pp. 173-174).
1974
■ ÉTHIQUE DE LA LIBERTÉ - TOME II
Genève, Labor et Fides
La crise du droit dans la société moderne (conférence prononcée à l’École nationale de la magistrature le 17 octobre 1973), Association culturelle et sportive des auditeurs de Justice, p. 15.
Église et politique, Conscience et liberté, 1er semestre, n° 7, pp. 5-11.
Insoumission et objection de conscience: l’étrange incohérence du pouvoir et de la jurisprudence, Réforme,
Spéculation et bureaucratie: l’Aquitaine victime de ses aménageurs, Le Monde,
Une simple façade, Le Monde,
L’État et la liberté, Liberté (revue de la ligue des Droits de l’Homme de Bordeaux) n°45, février-mars (conférence donnée à l’Athénée municipal de bordeaux , le 5 décembre 1973)
réédition in Cahiers Jacques-Ellul n°5 (« La politique »), pp. 145-160, 2008
Les populations locales sont oubliées, Sud-Ouest Dimanche, 17 mars
2ème édition in Penser globalement, agir localement – chroniques journalistiques (pp. 17-18), PyréMonde, 2007
De la mort, Foi et Vie n°2, mars, pp. 1-14 – Faculté de Théologie protestante de Montpellier
Le défi et l’espérance, Foi et Vie (?)
Église et politique (II), Conscience et liberté,
La blancheur de la liberté, Réforme, 8 juin
réédition in « Jacques Ellul, actualité d’un briseur d’idoles », Réforme hors série, décembre 2004
Remarques au sujet de la Mission Aquitaine, Sud-Ouest, 25 juin
2ème édition in Penser globalement, agir localement – chroniques journalistiques (pp. 18-19), PyréMonde, 2007
Sur deux livres de Bernard Charbonneau, Le Monde
Atome: d’une question stupide a un pari stupide, Réforme,
L’espérance et la mort: résurrection: notre accomplissement, Réforme, 19 octobre
réédition in « Jacques Ellul, actualité d’un briseur d’idoles », Réforme hors série, décembre 2004
Solitude d'Israël - Intervention au 15ème colloque d'intellectuels juifs de langue française, Paris, 10 novembre
réédition in Israël, Chance de civilisation (pp. 259-262), Première partie, 2008
« Israël ne peut jamais être comme les autres (nations) parce qu’il est le signe d’un tout autre dans l’histoire. Il est alors par cela séparé, ce qui veut dire « saint », et c’est ce qui provoque l’incompréhension (voire) la colère des nations, c’est ce qui donne à Israël son caractère quelquefois difficile – ce que les autres, de l’extérieur peuvent appeler son orgueil. (…) (Le problème est que) quand cette sainteté s’incarne dans l’histoire, on ne sait jamais de quoi on parle quand on (en) parle. La solitude de Kippour me paraît condenser de façon dramatique (…) ce double mouvement, qui témoigne de la présence de Dieu dans l’histoire et de ce que cela comporte pour l’homme. Pour nous, chrétiens, notre seule possibilité est d’accompagner Israël dans la solitude de sa sainteté, sans jamais pouvoir nous rejoindre dans l’histoire et sans jamais nous séparer, nous tenant la main comme on traverse la nuit. »
Conflit israélo-arabe: la seule voie, Réforme, 7 décembre
réédition in Israël, Chance de civilisation (pp. 126-128), Première partie, 2008
« L’idée que (au Proche Orient) rien ne sera résolu par la guerre (fait son chemin). (Le problème est que, entre Arabes et Israëliens), les préalables sont opposés (et donc toute négociation impossible). Il faut (pourtant) négocier. Et c’est celui qui aura le plus de grandeur spirituelle, la plus grande authenticité, le plus de vérité, le plus de droit de vivre qui fera le premier pas. (…) Il n’y a pas d’autre voie.»
La liberté dénaturée, Réforme,
Maladie de l’Église,
Le rapport de l’homme à la création selon la Bible, Foi et Vie n° 5-6, pp. 137-155
Tu ne tueras pas, Conscience et Liberté,
Anarchie et christianisme, Contrepoint, n°15, septembre
réédition in Cahiers Jacques-Ellul n°5 (« La politique »), 2008, pp. 95-118
Interviews with Jacques Ellul, Technique and Politics, …
Limites de croissance et accumulation capitaliste, mélanges offerts a André Garrigou-Lagrange,
Loi et sacré, droit et divin: de la loi sacrée au droit divin, Archivio di Filosofia,
Le sacré : études et recherches : actes du 14e Colloque [international sur la thématique de la démythisation, organisé par le Centre international d'études humanistes et par l'Institut philosophique de Rome. Rome, 4-9 janvier - Paris : Aubier - Ed. Montaigne, 1974 ; pp. 179-200 – Faculté de Théologie protestante de Montpellier
Le plus religieux (des ?) mondes, Contrepoint,
Réflexions sur le changement des études de théologie, Études théologiques et religieuses ; tome 49, n° 4, (Pluralisme et enseignement théologique), pp. 483-489
1975
■ SANS FEU NI LIEU: SIGNIFICATION BIBLIQUE DE LA GRANDE VILLE
Paris, Gallimard, nrf
Commentaire : http://www.annalesdelarechercheurbaine.fr/article.php3?id_article=3
■ L'APOCALYPSE: ARCHITECTURE EN MOUVEMENT
Paris, Desclée de Brouwer
■ TRAHISON DE L'OCCIDENT
Paris, Calmann-Lévy
VIIe plan: l’aménagement du territoire et le cadre de vie, Réforme,
La technocratie se porte bien, Le Monde,
Les bonnes intentions, Le Monde,
Chine: témoignage sur les camps de travail. Pourquoi on lit davantage Soljenitsyne que Pasqualini ?
L’homme et l’ordinateur, Ouest-France,
Aménagement, justice et propriété, Réforme,
Un pas de plus, Le Monde,
Au terme de notre histoire ? Avant l’ouverture du septième sceau, Réforme, 6 décembre
réédition in « Jacques Ellul, actualité d’un briseur d’idoles », Réforme hors série, décembre 2004
Sur la nature et la création - Mélanges André Neher, Librairie d'Amérique et d'Orient – réédition in Israël, Chance de civilisation (pp. 263-276), Première partie, 2008
« On ne dira jamais assez le mal qui a été accompli par un bon nombre des premiers théologiens chrétiens lorsqu’ils ont infusé la pensée grecque de leur temps dans les concepts bibliques, lorsqu’ils ont transposé la pensée juive en termes hellénistiques, lorsqu’ils ont recouvert l’originalité existentielle et dialectique de la Bible d’un système interprétatif, métaphysique et logique. On connaît assez des problèmes tels que temps et histoire, âme et esprit. Je voudrais ici brièvement reprendre un autre thème, déjà étudié ailleurs : nature et création. »
Traduction historique et politique de l’Évangile, Foi et Vie,
Le mystère du Père, Contrepoint,
Le droit entre la temporalité et l’aliénation, Istituto di studi filosofici, Rome (extrait de l'ouvrage archivio di filosofia, sous la direction d'enrico Castelli)
L’autorité, études présentées ou colloque des Compagnons à Pomeyrol, 22 pages
1976
Le racisme de Sion, Sens, Juifs et chrétiens dans le monde d'aujourd'hui, janvier
réédition in Israël, Chance de civilisation (pp. 129-136), Première partie, 2008
Par sa résolution 3379, l’Assemblée générale de l’ONU a décrété le 10 novembre 1975 que « le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale ». Selon Ellul, « cette décision a provoqué un certain nombre de protestations mais finalement pas le véritable scandale qu’(on aurait pu attendre). »
La technique considérée en tant que système, Les études philosophiques, no 2: La technique, avril-juin, pp. 147-166
réédition en 2004 : Cahiers Jacques-Ellul n°2
Tolérance et intolérance au Moyen Âge, Conscience et liberté, 1er semestre, n° 11, pp. 48-55
Foi chrétienne et communisme, Sud-Ouest, 9 octobre, rubrique « Tribune libre » + Réforme
L’argent, Évangile et liberté,
Eros et Agapé, Foi et Vie n°2, mars-avril, pp. 62-81
Et le reste ! (sur la sexualité), Foi et Vie n°2, mars-avril, pp. 93-99
Appel pour la libération d’un universitaire, Le Monde,
Des chiffres et des hommes, Le Monde,
Des Protestants à Matignon: relation d’une rencontre, Réforme,
Réflexions sur la drogue, Évangile et liberté,
Évolution du parti communiste français, Réveil,
Réponse de M. Jacques Ellul, Économie et Humanisme,
Coram (populo…)(suite), Réforme,
Mao: la fin d’un maître en propagande, Réforme,
Il nous manque un petit Hitler, Le Monde,
In abstracto, Le Monde,
De l’inconséquence : Denis de Rougemont: l’écrivain, l’Européen, Etudes et temoignages,
Problèmes de la méthode sociologique, Social Research,
Essai sur l’herméneutique de la sécularisation fictive, herméneutique de la sécularisation (?), …
Sur une lecture matérialiste de l’Évangile, Foi et Vie n°5-6, décembre 1976, pp. 20-47
Le socialisme du silence (sur Pierre Daix ?), Foi et Vie n°5-6, décembre, pp. 131-134
Le problème de l’émergence du droit éd. Bière - Annales de la Faculté de droit, des sciences sociales et politiques et de la Faculté des sciences économiques / Centre d'études et de recherches d'histoire institutionnelle et régionale ; vol. 1, n° 1, (Talence, Gironde), pp. 5-16
1977
■ LE SYSTÈME TECHNICIEN
Paris, Calmann-Lévy
réédition, Le Cherche Midi, 2004
La Technique est le facteur déterminant de la société. Plus que la politique et l'économie. Elle n'est ni bonne ni mauvaise, mais ambivalente. Elle s'auto-accroît en suivant sa propre logique. Elle piétine la démocratie. Elle épuise les ressources naturelles. Elle uniformise les civilisations. Elle a des effets imprévisibles. Elle rend l'avenir impensable. Comment ? Essentiellement par le biais de l'informatique qui, en unifiant tous les sous-systèmes (téléphonique, aérien, de production et distribution d'énergie…), lui a permis de devenir un tout organisé, lequel vit à l'intérieur de la société, la modèle, l'utilise, la transforme… Mais ce système, qui s'auto-engendre, est aveugle. Il ne sait pas où il va. Et il ne corrige pas ses propres erreurs.
Dans le second volet de son triptyque sur la technique, le plus achevé et le plus dense, Ellul considère que la technique est désormais constituée en système. Un système, c'est "un ensemble d'éléments en relation les uns avec les autres de telle façon que toute évolution de l'un provoque une évolution de l'ensemble, toute modification de l'ensemble se répercutant sur chaque élément" (p. 88). Cette interdépendance s'intensifie avec l'avènement de l'informatique. Le système technicien est finalement à la société moderne ce que le cancer est à l'organisme: un nouveau milieu, qui pénètre l'ancien, l'utilise, le phagocyte et le désintègre.
Extrait : Il n'y a pas de sens: il y a abstraction de toutes les activités, de tous les travaux, de tous les conflits, situés dans une actualité sans profondeur. Nous sommes incapables, par exemple, comme l'a bien noté Baudrillard dans la Société de consommation, de considérer la rationalité des objets que nous consommons, de savoir par exemple quand nous regardons la T.V. que ce miracle est un long processus social de production qui mène à cette consommation d'images. Car la technique efface le principe même de réalité (sociale). Tout le social est passé au niveau abstrait, avec le phénomène étrange d'une prise de conscience aiguë du non-réel (par exemple, la passion pour le politique) et d'une non-prise de conscience du réel (par exemple, de la Technique). Or, ce déplacement dans la relation vient effectivement de la Technique: c'est elle qui fait apparaître ce non-réel qui est pris pour un réel (les biens de consommation, l'activité politique) par son propre processus de diffusion, par l'image. (p. 23).
Une non-violence privée de son fondement, Alternatives non violentes, janvier, n° 20-21, pp. 15-18.
Présentation de l’Apocalypse, Feu Nouveau, Revue d’Initiation et… (?),
Des électeurs conscients, Le Monde,
D’une idéologie à l’autre: les jeunes et le travail, Professions et Entreprises,
Bibliographie et notes de lecture sur les problèmes liés à l’écologie, Foi et Vie,
La tolérance et l’accusation, Ouest-France, 21 juin
2ème édition in Penser globalement, agir localement – chroniques journalistiques (pp. 24-26), PyréMonde, 2007
L’esprit civique et le non conformisme, Ouest-France, 20 août
2ème édition in Penser globalement, agir localement – chroniques journalistiques (pp. 26-28), PyréMonde, 2007
Le secret et l’exception, Le Monde,
Les nouveaux possédés, le chancre, Réforme,
Retour de Jérusalem, Le Monde, date ?
Impressions d’Israël, Foi et Vie n°4, août, pp. 1-73
2ème édition in Israël, Chance de civilisation (pp. 25-102), Première partie, 2008
Racontant le voyage de deux semaines en terre sainte qu’il a effectué en avril, Ellul prolonge son récit de réflexions d’ordre théologique.
Jacques Ellul en Israël : Impressions d’Israël, Projet, date ?
Les bonnes intentions et la nécessité, Ouest-France, 2 septembre
2ème édition in Penser globalement, agir localement – chroniques journalistiques (pp. 28-30), PyréMonde, 2007
La violence, c’est la violence, Le Monde,
Je crois que nous sommes dans une période de silence de Dieu, Le Monde,
Études de théologie et formation permanente, Le Protestant de l’Ouest,
C’est au moment où il n’y a plus d’espoir qu’il faut commencer à espérer, Le Monde,
Les remous d’Hourtin, Sud-Ouest, 10 décembre
2ème édition in Penser globalement, agir localement – chroniques journalistiques (pp. 19-20), PyréMonde, 2007
Réflexions sur Foi et Vie, Foi et Vie, n°6, pp. 3-6
Le conflit religieux de la vision et de la parole, La philosophie de la religion,
Dieu, Études théologiques et religieuses, tome 52, n° 4, pp p. 471-488
La propagande, L’information,
Recherche sur la conception de la souveraineté dans la Rome non primitive, Le pouvoir, ?
Fonction symbolique. Technique et société. Mélanges en l’honneur de Mumford, >>> voir 1978
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La politique moderne : lieu du démoniaque in OLIVETTI, Marco M. (dir.). Estratto Archivio di Filosofia. Rome : Istituto di Studi Filosofica, pp. 101-122 (colloque organisé par le centre international d’études humanistes et par l’institut d’études philoophiques de rome, du 3 au 7 janvier 1978)
réédition in Cahiers Jacques-Ellul n°5 (« La politique »), pp. 161-188, 2008
Le viol et le désir, Le Monde, 3 janvier - http://www.samuelhuet.com/index.php/kairos/38-nekros/706-jacques-ellul
Je tu, il, nous parlons soixante-huitard, revue Autrement, (dossier n°12 : "68-78 : dix anées scrilèges), février
Dans cet article, Ellul explique comment les grandes valeurs de la droite sont passées à gauche tandis qu'aujourd'hui "libéral" et "libertaire" ne sont plus deux termes antagonistes, bien au contraire !
Commentaire : http://palim-psao.over-blog.fr/article-10692685.html
Croire que « nous sommes tous des assassins » est une source de vengeance collective, Sud-Ouest Dimanche, 12 février
2ème édition in Penser globalement, agir localement – chroniques journalistiques (pp. 22-24), PyréMonde, 2007
Du réalisme en politique : éloge de l’autonomisme, Réforme,
Est-il possible de tout avoir ?, Sud-Ouest, 8 mars
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Le citoyen, victime ou bénéficiaire de la technique ?, Réforme,
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Pour un autre développement, Sud-Ouest, 8 juin
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Les idées fausses ne tombent pas du ciel, Réforme,
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Aménager ou déménager le territoire, Ouest-France, 8 septembre
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Les procès politiques à l’Est : quand les dictatures cèdent du terrain, Réforme,
L’action directe et l’intérêt général : un procès d’écologistes hostiles à la centrale de Braud Saint Louis, Réforme,
Un appel de Jacques Ellul pour les réfugiés du Nicaragua : une collecte pas comme les autres, Réforme,
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Cet enfant qui se drogue, c’est le mien, préface du livre de Jacques Guillon
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D’illusions en illusions, Le Monde, date ?
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Quelquefois de bonnes nouvelles : les accords de Camp David, Sud-Ouest Dimanche, 16 décembre
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